1. Modélisation, normes et standards

Les normes et standards peuvent être considérés comme un champ académique actuellement en jachère. C’est pourtant un socle indispensable pour toute édition, traitement et médiation numériques. Les normes et standards conditionnent l’interconnexion de l’univers technique. En tant qu’outil d’interprétation et modélisation, ils véhiculent des valeurs et représentent un enjeu important pour la gouvernance numérique globalisée.

2. Éditorialisation et e-médiation

L’univers techno-numérique actuel se caractérise par sa convergence et l’universalité normative inter-opérable de ses modèles (en fait ses frameworks, cadres d’édition et de médiation). Chaque thématique (culture, territoire, pédagogie, sciences, livre augmenté) correspond à des habitus et présentent des degrés d’implication techno-numérique divers chez les professionnels et les usagers. Au sein de la chaire UNESCO ITEN, enseignants-chercheurs, étudiants, partenaires publics et privés, professionnels mutualisent leurs expériences en confrontant leurs corpus et leurs concepts pour la conception et la création de prototypes innovants.

3. Interfaces & objets intelligents

En 1982 dans Faces, surfaces, interfaces,François Dagognet s’inquiétait de ce que « l’administration des choses » ne prenne l’avantage sur « le gouvernement des hommes ». Allions-nous alors abandonner la ré-flexion sur ce qui permet de saisir le réel, le manipuler et le transformer ? Trois décennies plus tard, le chantier théorique sur les interfaces et les objets intelligents est bien de cet ordre. Nous sommes confrontés aux enjeux techno-numériques, ergonomiques, au design de l’accès, à nos désirs légitimes de laisser certains modèles statistiques devancer nos choix ou décisions complexes. Nous devons explorer sans rien lâcher d’un in-dispensable humanisme.

4. Humanisme numérique

Les humanités numériques font référence à l’étude, sous-tendue par la numérisation de la recherche en SHS, Art, Lettres. L’humanisme numérique en est la facette éthique.

La plateforme d’expérimentation Culture Labs a été réalisée par le programme de recherche LEDEN à la demande du DREST du ministère de la Culture et de la Communication, dans un objectif de valorisation des différents projets lauréats des appels d’offre « services numériques culturels innovants ».

Le ministère soutient « l’innovation numérique pour développer des usages culturels numériques innovants, tout en s’appuyant sur des contenus numérisés disponibles ». Les appels à projets « services numériques culturels innovants » ont permis d’impulser les initiatives culturelles numériques en favorisant les partenariats entre les institutions publiques, privées et la recherche, d’identifier les expérimentations grand public innovantes, s’appuyant sur de nouvelles technologies innovantes mais aussi sur les usages et les pratiques de tous les publics.

Chaque appel d’offre précise des orientations particulières en termes de développement des initiatives technologiques ou des usages à valoriser ainsi que des thématiques entrant dans les grands objectifs du ministère telles que l’éducation artistique et culturelle (EAC), l’accessibilité, le tourisme, la jeunesse, l’édition, la création contemporaine, les pratiques amateurs…

L’analyse de ce corpus très hétérogène a permis d’acquérir un point vue général non seulement sur l’ensemble de l’évolution des dispositifs numériques au service de la valorisation culturelle et patrimoniale et de leurs usages, mais aussi sur les points de blocages qui peuvent dans certains cas s’avérer récurrents dans le déploiement de ce type de projets.

Les 120 projets lauréats des deux premiers appels d’offre sont présentés sur la plateforme Culture Labs selon sept catégories : archives, audiovisuel, éducation, livre lecture, musées/expositions/œuvres, patrimoine, spectacle. Chaque fiche est composée d’un descriptif de l’expérimentation numérique, de son contexte de déploiement (lieu, partenariat, type de technologie utilisée…) et d’illustrations du projet. Par ailleurs, la plateforme donne à voir la répartition géographique des projets lauréats, afin notamment de mettre en lumière la volonté de décentralisation voulue par le ministère de la Culture et de la Communication. Enfin, un annuaire des partenaires publics/privés associés à la réalisation des projets donne une vision de l’articulation des différents partenaires et met en avant l’importance de la co-construction et de l’association des diverses compétences (entreprises, laboratoires de recherche, institutions culturelles).

Points forts du projet :

• Valorisation des services numériques culturels innovants et diffusion des bonnes pratiques.

• Représentation cartographique des initiatives culturelles numériques en France.

• Annuaire des partenaires publics/privés associés à la réalisation des projets.

Dans le cadre de son partenariat avec Sisygambis, la chaire UNESCO ITEN accompagne l’artiste Christine Coulange et son équipe dans sa réflexion autour de la conservation, de l’archivage pérenne et de la valorisation culturelle par le numérique de son immense travail de création regroupant des milliers de photographies et plusieurs centaines de vidéos artistiques et ethnographiques, issues de leur voyage de la Méditerranée à l’océan Indien. « Sentir le cœur des hommes et l’esprit des lieux. »

La chaire UNESCO ITEN veille à souligner l’importance du respect des normes internationales en matière d’indexation de données (photographiques, sonores et vidéos), mais interroge aussi la possibilité d’un enrichissement des contenus par la communauté et leur accessibilité via le multilinguisme. Elle apporte en particulier son expertise sur la médiation culturelle par le numérique. Ce partenariat s’enrichit mutuellement au cours de projets menés conjointement.

Par exemple, lors de l’accompagnement à la création d’une plateforme webdocumentaire avec l’Institut du Monde Arabe :

« Ce webdocumentaire évolutif et multilingue vous embarque dans un voyage immersif : images sonores de ports contemporains où se mêlent les temps, les cultures et les langues. À travers les marchés, les récoltes marines, les modes de navigation, les échanges marchands mais aussi spirituels, on lit toute une his-toire : celle de l’espace, du paysage et des actions quotidiennes, celle du commerce des esprits autant que des denrées. Gestes et regards de transit, de convivialité, de coexistence dont Sisygambis suit la piste avec l’aide d’artistes, ethnologues, historiens, et de multiples spécialistes. Au cours des siècles, les Arabes furent très influents sur ce parcours. C’est pourquoi l’Institut du Monde Arabe s’est associé à Christine Coulange – Sisygambis pour restituer à travers ce webdocumentaire, une vision respectueuse des peuples, de leurs racines et de leurs présents mais aussi une vision expérimentale : les images et les sons recueillis sont mixés en interaction avec les compositions musicales de Sisygambis.»

Extrait de http://les-ports.sisygambis.webdoc.imarabe.org

Le design des interfaces est inspiré de la charte graphique créée par des étudiants du Master CEN lors de leur projet autour de Sisygambis.

Points forts du projet :

• Montrer la diversité culturelle du monde des Suds.

• Structurer les séquences vidéos et photographiques autour du voyage de Sisygambis au sein d’une plateforme évolutive.

• Pérennité, interropérabilité et accessibilité des contenus.

 

Le projet « Territoire(s) » est un système d’information interactif multisupports. Il propose une nouvelle approche de l’identité territoriale, expérimentée sur un territoire singulier, la Seine-Saint-Denis. Le programme de recherche LEDEN, en association avec ses partenaires territoriaux, institutionnels et privés, a entamé l’élaboration d’un outil de valorisation et de développement territorial basé sur l’exploitation ciblée des Techniques d’Information et de Communication. Ce projet est précurseur dans le mode de mise à disposition des données auprès des partenaires des secteurs publics et privés.

Les contenus recueillis ou créés sont organisés selon 7 rubriques : s’implanter, vivre, connaître, chronologie, 3D, médiacartes, dossiers. Trois dimensions sous-tendent l’image de cette réalisation : la diversité, le mouvement, la véracité des données. L’interactivité et l’animation apportent une valeur ajoutée dans la transmission des informations. La dimension contributive du site s’inscrit dans la vision la plus contemporaine des usages d’internet et participera à alimenter la base de données.

Homologique à la structure apparente du site, la conception de l’outil de gestion et d’administration du site a recherché un confort d’accès. La similitude visuelle des fonctionnalités (front et back office) a été privilégiée pour renforcer l’appropriation de l’outil. L’outil permet la gestion, l’administration et la modification du contenu des différents médias. L’utilisateur peut créer et modifier des galeries de vidéos et photos, des pages multisupports PDF. Il peut éditer les images ou les vidéos : ajouter titres, commentaires, copyrights, générer automatiquement du XML, mais aussi ajouter, supprimer et réorganiser les vignettes de la page d’accueil.

Ce que permet cet outil :

• Représenter de manière visuelle des données complexes

• Valoriser un territoire à l’aide de parcours utilisateurs variés

• Consulter les archives photographiques et vidéographiques d’un territoire

• Administrer les divers médias et gérer les cartes interactives par l’intermédiaire d’un back office fonctionnel

• L’adaptation à de multiples besoins, recouvrant les domaines de l’économie, de la culture, du tourisme et du social.

« Territoire(s) » a reçu le soutien du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il s’inscrit dans les actions innovatrices de FEDER, démarche relayée par le Conseil régional d’Ile-de-France PRAI (Programme Régional d’Actions Innovatrices).

 

Imaginée par un étudiant du master CEN à l’occasion de l’Année de la physique et dans la continuité de son projet de fin d’année sur Marie Curie (voir le projet  » Marie Curie, femmes de sciences  » pour tablettes & smartphones), cette application permet de découvrir quelques unes des expériences de chimie que nous pratiquons dans la vie quotidienne.

C’est par exemple l’expérience de la vinaigrette qui est proposée à l’utilisateur. Les composants moléculaires de l’huile et du vinaigre se repoussent naturellement. L’application utilise à bon escient toutes les fonctionnalités du smartphone.
Le zoom : l’utilisateur zoome à l’aide de deux doigts jusqu’à l’étape moléculaire.
L’accéléromètre : le fait de secouer le smartphone oblige les composants à se mélanger.
« Glisser/déposer » pour faire entrer en contact deux éléments.

L’application, dédiée aux jeunes principalement, leur permet de réaliser de façon virtuelle les expériences de chimie de tous les jours (savon > saponification, etc).

Conception & Scénarisation : Raphaël Velt.
Master CEN – Université Paris 8
Promotion 2012

 

Cette simulation présente le scénario d’usage d’un dispositif mobile d’aide à la visite dans la ville, intégrant la technologie 3D temps réel couplée à la réalité augmentée.

Ce dispositif mobile est soutenu par la présence d’un panneau tactile à l’entrée du site culturel,permettant un apport supplémentaire d’informations contextuelles pour le visiteur, ainsi que la possibilité, notamment pour les touristes étrangers, de télécharger par wifi la visite 3D en réalité augmentée sans subir un surcoût dû à l’utilisation de la 3G.

Dans le cadre du parcours qui lui est proposé,le visiteur effectue une visite découverte du site historique du grand amphithéâtre, appelé traditionnelle-ment « les arènes de Lutèce », dont il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges.

La restitution 3D permet au visiteur de se représenter l’édifice tel qu’il était à l’époque gallo-romaine. Le système de réalité augmentée sur mobile donne la possibilité au visiteur d’ouvrir une fenêtre sur le passé, et d’accéder à une visualisation du monument en images de synthèse, en temps réel et géolocalisée. L’innovation réside dans la mise en œuvre d’une technologie de visualisation 3D temps réel en réalité augmentée sur un téléphone mobile personnel.

Ce qu’apporte la 3D à la valorisation du patrimoine :

• Mobilité pour une visite culturelle augmentée,

• Outil d’observation, d’interprétation et de transmission du patrimoine culturel,

• Numérisation et conservation du patrimoine,

• Contextualisation immersive du visiteur.

Partenaires de « Terra Numerica »

Géochronic est une « matrice d’intelligibilité », un outil qui représente des informations complexes concernant un territoire facilitant la prise de décision. Il se présente sous la forme d’une cartographie interactive. Au sein de « Géochronic, Territoire(s) de la création — contenus et services numériques », le territoire concerné est celui du département de la Seine Saint-Denis. Le projet a été réalisé en partenariat avec le pôle de compétitivité sur la vie numérique Cap Digital, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis et l’État (la DIRECCTE).

Toutes les communes du territoire sont représentées sur la carte, et lorsque le curseur se place sur l’une d’entre elles, des informations précises concernant les emplois et leur répartition par filières sont affichées. Dix filières ont été sélectionnées pour les contenus et services numériques, à savoir : « Arts », « Design et architecture », « Édition et presse numérique », « Enseignement, recherche et formation », « Film, TV et audiovisuel », « Inter-net et e-commerce », « Jeux vidéo », « Logiciel », « Musique et son » et enfin « Publicité ». Ces filières sont des regroupements de codes NAF. Les données les concernant proviennent de l’INSEE, via la DIRECCTE.

En plus de ces informations, trois types de contenus sont organisés autour des villes : vidéos, graphiques automatiquement générés, ainsi que des textes rédigés par l’équipe du LEDEN (textes explicatifs sur un acteur en particulier et textes d’analyses liés à des sujets transversaux concernant l’ensemble de la filière). L’accès à ces médias se fait par la carte directement (par un simple clic sur une ville), ou par la fenêtre « Documents », ou enfin via les « Dossiers », qui présentent les médias de manière organisée autour de thématiques transversales à la filière du numérique.

Ce que permet cet outil :

• Représenter de manière visuelle des données complexes, et en avoir une vision chronologique,

• Interpréter les mutations d’un secteur,

• Valoriser un territoire,

• Découvrir les acteurs d’un territoire et leur point de vue,

• Administrer les médias et créer des dossiers d’analyse via un back office fonctionnel.

Le projet a été réalisé en partenariat avec le pôle de compétitivité sur la vie numérique Cap Digital, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, et l’État (la DIRECCTE) avec les objectifs suivants : mettre en réseau les acteurs publics et privés, renforcer leur coopération sur le territoire, proposer un outil de veille sectorielle, renforcer l’identité et l’attractivité de ces territoires à l’échelle internationale.

Voici la version PDF du catalogue de la chaire UNESCO ITEN qui présente ses objectifs et sa posture d’intervention ainsi que les projets de recherche qui y sont menés sur 4 champs principaux : 
– Normes, modélisation et standards,
– Editorialisation et e-médiations, 
– Interfaces & objets intelligents, 
– Humanisme numérique. 

Dans une dynamique « Recherche, Expérimentation et Formation », les projets pédagogiques, menés depuis des années au sein du Master Création Edition Numériques (Humanités Numériques) de l’Université Paris 8 (programme IDEFICréaTIC – Initiatives D’Excellence en Formations Innovantes), sont également présentés, adossés à ces problématiques.

 

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Une équipe intergénérationnelle, internationale et interdisciplinaire

• Bruno Arnaldi, professeur, INSA Rennes
Bruno Arnaldi a soutenu son doctorat en informatique à l’université de Rennes. Chercheur à l’INRIA en infographie, il est devenu professeur d’informatique à l’INSA de Rennes. Il a dirigé le projet SIAMES (synthèse d’images, animation, modélisation et simulation) de 1992 à 2006. Il a présidé la plateforme nationale française dédiée à la réalité virtuelle (PERF-RV). Il a dirigé le laboratoire d’informatique de l’INSA de Rennes et est le vice-président de l’Association Française de Réalité Virtuelle (AFRV).

• Lise Boily, professeure, Université d’Ottawa (Canada)
Professeure titulaire à l’université d’Ottawa au Canada, département de communication. Elle est professeure associée à MosaiC, Centre de recherche sur le management de la création dans la société de l’innovation, HEC – Montréal. Ses recherches actuelles portent sur la codification des connaissances culturelles en relation avec les nouveaux modes d’édition dans les productions culturelles. Elle étudie la diffusion des connaissances et les pratiques novatrices qui supportent l’innovation dans les industries dites « créatives ». Son travail consiste à analyser le processus avec lequel la mémoire collective et les savoirs sont redistribués par la médiation des nouveaux supports techniques : collections numériques, cybermuséologie, opéra numérique, e-cinéma, narrations numériques, nouvelles formes d’édition.

• Jean-Paul Lafrance, professeur, Université du Québec à Montréal – UQAM (Canada)
Il a été titulaire de la chaire UNESCO Bell en communication et développe-ment international et professeur-fondateur du département des communications à l’université du Québec à Montréal. Auteur de nombreux ouvrages sur les médias.

• Giuseppe Richeri, professeur, Université de Lugano (Suisse)
Giuseppe Richeri est expert en politique et économie des médias. Il est l’auteur de nombreuses publications en Italie et à l’étranger. Depuis 2014, il est profes-seur émérite à la Faculté des sciences de la communication de l’université de Suisse italienne (Lugano) où il a été nommé doyen. Il a dirigé l’Institut pour les médias et le journalisme et continue à animer l’Observatoire sur les médias et les communications en Chine. Il a été impliqué dans les activités de nom-breuses institutions. internationales (UNESCO, CE, UE, Conseil européen, IAMCR) et est membre du comité scientifique de fondations de recherche importantes, y compris la Fondation Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord en France, et Fondation Bordoni en Italie. Il intervient à l’Université de Communication de Chine à Pékin et l’Université Fudan à Shanghai.

• Indira Thouvenin, professeure, Université Technologique de Compiègne
Ingénieur de l’Ecole Polytechnique Féminine, et Docteur en Biophysique de l’UPMC, elle dépose un brevet avec l’INSERM en 1989, puis elle rejoint l’Institut Image Ensam de Cluny où elle se concentre sur l’image de synthèse et la réalité virtuelle. Elle travaille ensuite à l’UTC, au laboratoire UMR CNRS Heudiasyc. Ses travaux de recherche portent sur l’interaction informée en environnement virtuel. Indira Thouvenin est expert en projets ANR, a été présidente de l’AFRV (Association Française de Réalité Virtuelle), est membre du comité de pilotage du GDR IGIV, et participe à de nombreux comités de programme de conférences internationales. Elle est l’auteur de plus d’une centaine de publications scientifiques, et a participé à des diffusions grand public sur France Culture et via des articles de presse.

• LI Yifan, professeur, Université de la Communication Graphique de Pékin – Beijing Institute of Communication Graphique (Chine)
LI Yifan a été titulaire de l’Institut d’Art et de Design de l’Université de la Communication Graphique de Pékin, directeur du Centre de Recherche en Arts Numériques et Multimédia. Il est professeur associé du département Multimédia de l’Académie Nationale Chinoise de Théâtre et du département de la Communication Artistique de l’Académie Nationale de danse de Pékin. Il est fondateur et directeur du Laboratoire académique des Multimédias qui réunit 14 universités nationales chinoises des arts. Il est l’administrateur de l’Alliance du Film et du Programme numérique, membre du conseil de l’association de Réalité Virtuelle de l’Académie de l’Image, membre de l’Association des artistes, directeur adjoint de l’Alliance des industries des réseaux sans fil et des nouveaux médias de Zhongguancun. Il est le conseiller de l’association de vulgarisation scientifique internet de l’Académie des sciences des technologies chinoises, conseiller du Centre de formation de game designer dans le cadre de la Base d’Industrie Nationale du Multimédia. Il est spécialiste de la protection du droit d’auteur des œuvres numériques, chargé de valider les pro-jets de l’industrie créative culturelle de Pékin.

• Xiao Yun, professeur, Académie des Sciences (Chine)
Xiao Yun est directeur du Centre de Communication Scientifique sur Internet de l’Académie des Sciences de Chine. Il est secrétaire de la Fédération pour l’Enseignement des Sciences Publiques sur Inter-net à la CAS. Membre exécutif du Conseil de l’Association de Beijing pour la vulgarisation scientifique et technologique numérique. Il a dirigé des dizaines de projets tels que le projet scientifique de la Fondation Nationale des Sciences Naturelles de Chine, la plate-forme nationale d’infrastructure scientifique et technologique, le projet national de science et de technologie de l’Académie des sciences de Chine et de la Commission municipale des sciences et de la technologie de Beijing. Il a dirigé le projet pilote de construction du réseau national de ressources scientifiques et la construction de la plate-forme de sensibilisation aux sciences de CAS. Il est le fondateur de Virtual Science Museums of China (VSMC).

• Xiao Zhang, professeur agrégé, École nationale supérieure des Beaux-arts, Guangzhou (Chine)
Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication de l’université Paris 8. Il est spécialiste des médiations culturelles. Sa thèse s’intitule « Les nouvelles modalités de représentation et de médiation culturelles par le numérique dans les musées chinois – approche sociotechnologique des usages des dispositifs et interfaces numériques dans les musées culturels et scientifiques ».

• YAN Chen, professeur, Université de la Communication Graphique de Pékin – Beijing Institute of Communication Graphique (Chine)
Directeur de l’Institut des Nouveaux Médias de l’Université de la Communication Graphique de Pékin. Membre permanent du conseil d’IDF (International Federation of Interior Architects/Designers). Membre du conseil de l’Association Nationale de l’Edition Audiovisuelle et Numérique. Directeur adjoint de l’Alliance d’Enseignement Supérieur des Arts des Universités Chinois. Directeur du Centre du Design Innovation, artistique et numérique, Directeur du Laboratoire des Médias Numériques (laboratoire clé de la ville de Pékin).

Il est professeur associé de l’Université d’Industrie de Pékin et de l’Université d’Urbanisme de Pékin. Membre permanent de Jury de Prix National de Conception publicitaire des Etudiants chinois. Il a été lauréat du Prix International Möbius des multimédias, du Prix d’Edition du Gouvernement Chinois, du Prix National d’Enseignement Supérieur des Nouveaux Médias. Il est l’au-teur de plusieurs ouvrages sur les nouveaux médias et l’innovation numérique.

• Michel Agnola, expert en innovation technologique
Chercheur et consultant indépendant en création et innovation numérique, maître de conférences associé en Sciences de l’Information et de la Communication au sein de l’université Paris 13 (et qualifié aux fonctions de maître de conférences), ancien dirigeant d’une entreprise innovante spécialisée dans les technologies de réalité augmentée, expert scientifique agréé par le ministère de la Recherche au titre du Crédit Impôt Recherche et expert au sein du Plan Réalité augmentée (un des 34 plans pour la Nouvelle France Industrielle initié par le ministère du Redressement productif). Il a été coordinateur scientifique de multiples projets innovants et consortiums de R&D. Il est auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages sur le champ des nouveaux médias et de l’innovation numérique. Il intervient au sein de la chaire pour apporter sa collaboration sur les différents aspects liés aux avancées scientifiques et technologiques, à l’analyse prospective, et aux problématiques « humanistes » soulevées par ces perspectives de développement.

• Stéphanie Corbière, experte, responsable juridique du groupe NextRadioTV
Titulaire du certificat d’aptitude à la profession d’avocat et forte d’un parcours international (Royaume-Uni, Inde et Chine), elle s’occupe actuellement des problématiques juridiques transverses du groupe Plurimédia qui compte près de 1 000 collaborateurs, notamment par l’instauration de procédures juridiques applicables aux antennes télévisées, radios ainsi qu’à la filiale print et digital. Elle est également co-fondatrice et associée d’une galerie de photographies d’art contemporain et membre d’associations juridiques et artistiques.

• Jean-Pierre Dalbéra, expert, responsable de la thématique médiation culturelle numérique
Chef de la Mission de la Recherche et de la Technologie (MRT) du ministère de la Culture et de la Communication de 1989 à 2004, il a été l’un des pionniers de l’internet culturel public français. Il a représenté notre pays dans les instances chargées de la coordination des politiques de numérisation des pays de l’Union européenne et a participé à de nombreux grands projets internationaux. De 2005 à 2008, il a été conseiller du directeur du Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) pour la recherche et les technologies de l’information, puis chargé de mission auprès du directeur de cabinet du ministre de la Culture jusqu’en 2011. C’est à titre d’expert qu’il est responsable de la thématique médiation culturelle numérique de la chaire UNESCO ITEN.

• Samuel Da Silva, expert, développeur crossmédias
Maître de conférences associé à l’université Paris 8, créateur et développeur numérique multisupports. Il a contribué à réaliser des expérimentations sur table tactile, plateforme web et smarphone dans le cadre des recherches applicatives menées au programme de recherche LEDEN. Il assure la direction technique de la chaire UNESCO ITEN et l’accompagnement technologique et la définition des services auprès des projets étudiants du Master Création Édition Numériques.

• Hélène Desprez, experte, directrice artistique
Professeure associée à l’université Paris 8 où elle enseigne le design d’applications crossmédias, elle assure le suivi graphique des projets innovants d’étudiants, réalisés dans le cadre du Master CEN (Création Édition Numériques). Elle travaille actuellement à la conception d’interfaces documentaires intelligentes, qui utilisent l’Intelligence Artificielle pour ré-agencer, ré-organiser les médias (audiovisuel, images, textes) issus de bases de don-nées telles Gallica ou Europeana Collections. Elle s’intéresse aux problématiques d’ergonomie et de mise en scène de l’information ainsi qu’aux nouvelles formes de pédagogie par projet (recherche-création).

• Clément Larrivé, Conseiller techno-pédagogique · Université libre de Bruxelles
Il gère des projets tels que la plateforme de formation continue des enseignants français m@gistère ainsi que Eduthèque et le portail Eduscol. Il a été membre de l’équipe pédagogique du Master Création et Edition Numériques et le premier responsable de production numérique du programme IDEFI CréaTIC.

• Arnaud Laborderie, expert, chef de projet à la BnF
Chef de projet au département des éditions de la BnF, Arnaud Laborderie conçoit et réalise des expositions virtuelles, des applications et des livres enrichis. Il a travaillé sur le livre-application Candide, publié par Orange et la BnF. Actuellement, il est chargé d’un projet d’éditorialisation de la bibliothèque numérique Gallica à destination des publics scolaires et des enseignants, les « Essentiels de la littérature ». Il conduit pour la BnF un programme de recherche et développement sur les formes innovantes de médiation aux collections numériques. Arnaud Laborderie est docteur en Sciences de l’Information et de la Communication. Sa thèse porte sur « Le Livre augmenté, de la rémédiatisation à l’éditorialisation ». Professeur associé au département hypermédia de l’université Paris 8, Arnaud Laborderie enseigne les nouvelles formes et les nouveaux usages du livre dans le master « Humanités numériques », parcours Création et Édition Numériques (CEN).

• Renan Mouren, expert, transition numérique des territoires
Renan Mouren travaille depuis 2005 avec l’équipe de recherche LEDEN (Paris 8 / MSH Paris Nord) à la réalisation de web-documentaires scientifiques ainsi qu’au développement de dispositifs numériques crossmédia de médiation territoriale pour la Région Île-de-France, le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis et les établissements publics de coopération intercommunale (Plaine Commune, Est-Ensemble).

Renan Mouren a soutenu une thèse de doctorat en sciences de l’information et de la communication financée par le Département de la Seine-Saint-Denis, sur les dispositifs socio-techniques numériques de médiation territoriale en soutien à l’innovation sociale et au développement socio-économique des territoires. Il enseigne les Sciences de l’Information et de la Communication, depuis 2010 au Master CEN Paris 8, depuis 2011 au Master Conception Audiovisuelle de l’INA (ENSc / ENC / IDEFI-CréaTIC), depuis 2015 à l’IUT Métiers du Multimédia et de l’Internet et Licence MetWeb de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines Vélizy en tant qu’ATER. Il est par ailleurs membre du Groupe d’Experts ISO TC268 (Villes durables et communautés Intelligentes)  à l’AFNOR, du Conseil d’administration du Pôle Média Grand Paris et du Conseil Départemental du Numérique de Seine-Saint-Denis (CDNUM)

• Henri Hudrisier, maître de conférences HDR, Université Paris 8
Chercheur au laboratoire Paragraphe de l’université Paris 8. Ses thèmes de recherche sont les suivants : Appropriation sociale des TIC, e-enseignement, codification des caractères dans des contextes multilingues, banques d’images. Mémoire des Loci, cinéma et nouveaux médias : Groupe de recherche et journées d’étude annuelles à l’ESAV de Toulouse, Recherche action dans le domaine de la normalisation des TICE (expert délégué depuis 2000 à l’ISO-IEC JTC1 SC36 par l’AFNOR et l’AUF),Recherche action dans le domaine des Humanités digitales et de la TEI, Text Encoding Initiative(« HumanitéDigitMaghreb », projet en cours financé par l’ISCC-CNRS, « Bibliothèque Numérique Franco-Berbère », projet en cours financé par l’Organisation Internationale de la Francophonie – Fonds Francophophone des Inforoutes).

• Mokthar Ben Enda, maître de conférences HDR, Université de Bordeaux
Mokhtar Ben Henda est maître de conférences HDR à l’université Bordeaux III Montaigne, chercheur au laboratoire MICA, membre de la Chaire UNESCO ITEN. Ses thèmes de recherche sont l’automatisation des langues et leurs re-présentations graphique, syntaxique et sémantique dans l’univers numérique ; les réseaux sémantiques et la terminologie multilingue (anglais, français, russe, japonais, coréen, chinois, arabe) ; l’interopérabilité et la convergence normative des systèmes d’information et de communication numérique ; les normes et standards technologiques pour l’e-Learning et le multimédia. Depuis 2003 il est expert à l’AFNOR et à l’ISO-IEC-JTC1 SC36 (normes de l’e-Learning). Depuis 2010 il est l’animateur ISO du groupe de travail sur la terminologie de l’e-Learning. Depuis juin 2012, il est porteur d’un projet de recherche international autour des Humanités Digitales « Humanité Digit Ma-ghreb », cofinancé par le CNRS/ISCC.

• Christine Bouissou, maître de conférences, Université Paris 8
Elle intervient dans le champ de la psychologie et des sciences de l’éducation et s’intéresse en particulier au développement individuel, organisationnel et professionnel. Les questions de genre et d’individuation du féminin dans le travail sont une de ses préoccupations. Elle est actuellement conseillère scientifique pour le Haut conseil de l’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche et prépare une habilitation à diriger des recherches sur les questions d’individuation, de mobilité et de normativité. Elle est membre de l’équipe Circeft. Elle a occupé les fonctions de vice-présidente du conseil d’administration de l’université Paris 8 et s’est formée aux questions de stratégie et de développement de l’ESR.

• Valérie Gouranton, maître de conférences, INSA Rennes
Valérie Gouranton a fait sa thèse en informatique à l’université Paris 1-Sorbonne. Elle a été maître de conférences à Orléans avant de rejoindre l’IRISA (INSA – INRIA) de Rennes. Ses thématiques de recherche sont : les méthodes et outils génériques pour l’exploration collaborative d’univers virtuels, les plate-formes d’environnements virtuels pour la formation collaborative, les environnements pour la détection de collision, et enfin les méthodes et outils de réalité virtuelle pour l’archéologie.

• Hakim Hachour, maître de conférences, Université Paris 8
Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication au Département Sciences de l’Information-Documentation de l’Université Paris 8. Il est co-responsable du parcours de master 2 « Analyse et valorisation des usages numériques » (Mention Humanités Numériques), coprésident des éditions du colloque « Frontières Numériques » et chargé de mission au Centre de Veille et d’Innovation de l’IDEFI CréaTIC. En plus des séminaires et des sui-vis de projets étudiants (Paris 8, Ecole de l’Image Gobelins, Groupe CERCO), il enseigne la modélisation des données, l’ethnographie numérique, la fouille et la visualisation de données et la gestion des connaissances. Ses thématiques de recherche sont les « frontières numériques » et l’interaction technologie/société ; la créativité et les démarches d’innovation ; la pertinence de l’information et les processus sociocognitifs ; le travail collaboratif et la conception collective.

• Laure Leroy, maître de conférences, Université Paris 8
Diplômée de l’École Polytechnique de l’université libre de Bruxelles en tant qu’ingénieure mécatronicienne, Laure Leroy s’est ensuite spécialisée en réalité virtuelle. Elle a réalisé sa thèse de doctorat sur les interfaces stéréoscopiques à l’école des Mines de Paris, au centre de robotique. Elle a ensuite effectué son postdoctorat sur la rééducation cognitive en réalité virtuelle. Elle est depuis maître de conférences à l’université Paris 8, où elle étudie la réduction des conflits sensorimoteurs des interfaces de réalité virtuelle, aussi bien visuelles que gestuelles. Elle s’occupe de l’axe « réalité virtuelle » de la chaire UNESCO ITEN.

• Marc Veyrat, maître de conférences, Université de Savoie-Mont Blanc
Spécialiste en Arts et Sciences de l’Art, il est responsable de l’atelier-laboratoire IDEFI CréaTIC, délocalisé à Malte, « Hypermédia et création ar-tistique » et il a participé à la collection « 100 Notions.com ». Artiste, il développe depuis 2010 avec Franck Soudan l’œuvre U-rsshttp://u-rss.eu, http://u-rss.eu/ljdd, http://u-rss.eu/fff

• Sébastien Alain, post-doctorant, Université Paris 8
Consultant, il accompagne des entreprises dans la conception et l’analyse de dis-positifs numériques innovants pour communiquer, former et évaluer. Docteur en Sciences de l’Éducation et en Sciences de l’Information et de la Communication, il enseigne dans plusieurs universités et écoles, autour des thématiques de design d’interaction, de narration interactive et d’enjeux documentaires. Ses activités de recherche portent sur la perception du réel, les apprentissages en contextes interactifs et narratifs, et sur l’évaluation des compétences et représentations. Membre de la chaire UNESCOITEN, il est également chercheur associé au laboratoire LLSETI, équipe Hypermédia GSICA et membre de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH).

• Odile Farge, post-doctorante, Université Paris 8
Docteure en Sciences de l’information et de la communication. Au sein du laboratoire Paragraphe de l’université Paris 8, ses activités de recherche s’organisent principalement autour d’axes tels que la littérature numérique, l’outil-logiciel et la culture numérique. Dans une approche sociosémiotique des écritures numériques, au croisement entre informatique, arts, lettres, sciences humaines et sociales, son domaine de recherche est celui des humanités numériques où elle analyse des outils de création dans une perspective critique.Depuis 2015, Odile Farge est chercheure à la chaire UNESCO ITEN et chargée de mission du programme Humanisme numérique.

• Sylvaine Martin Deguise, post-doctorante, Université Paris 8
Elle a obtenu son doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université Paris 8 sur « Enseignement à distance de la musique – Création du laboratoire LA MUSADI ». Elle est titulaire d’un certificat de Perfectionnement en Musique des Conservatoires de Musique et d’Art Dramatique du Québec. Elle est coordinatrice du « Groupe d’encodages numériques MEI / TEI des monodies modales »(GENOMM), dans l’unité de recherche du CRTM – Centre de Recherches des Traditions Musicales de l’Université Antonine (Liban). Elle est également co-coordonnatrice du projet MEI Æ NORMA du Conservatoire de musique du Québec à Rimouski et de l’UQAR –Université du Québec à Rimouski.

• Alain Vaucelle, post-doctorant, Université Paris 8
Titulaire d’un doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication, il a travaillé plusieurs années comme journaliste reporter d’images, notamment pour les télévisions japonaises (NHK, ASAHI). Directeur de production pour Symah Vision New-York, il a aussi été dirigeant de W7COM et de Vestigo productions. Ingénieur de recherche et professeur associé à Télécom SudParis et à la MSH Paris Nord pendant plusieurs années, il est depuis 2013 en charge des TIC au sein de l’établissement public territorial Plaine Commune.

• Edmond Alban, docteur Université Paris 8
Sa thèse conduite en cotutelle entre l’université Paris 8 et l’université Concordia porte sur « les usages des réutilisations des pratiques et des contenus dans le média mix Otaku ».

• Audrey Defretin, docteur  Université Paris 8,  Conseillère action culturelle et territoriale ICCEAAC – DRAC Ile-de-France, Conseillère action culturelle et territoriale ICCEAAC – DRAC Ile-de-FranceMinistère de la Culture , Cheffe du service culturel et de la politique des publics, Cheffe du service culturel et de la politique des publics, Musée de Cluny – Musée National du Moyen Age
Doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université Paris 8 – laboratoire Paragraphe, sous la direction de Ghislaine Azémard et Pierre Quettier. Ses recherches portent sur les mutations des médiations culturelle et scientifique par le numérique. Membre de la chaire UNESCO ITEN, elle est également professionnelle de la culture depuis plus de 13 ans. Audrey Defretin a collaboré à de nombreux projets de valorisation numérique du patrimoine culturel et scientifique (programme LEDEN, DREST du ministère de la Culture, Château et domaine de Versailles, Musée de Cluny – Musée National du Moyen Âge…). Depuis 2006, elle enseigne dans de nombreux établissements universitaires et culturels tels que L’École du Louvre, l’Institut National du Patrimoine, l’École des Chartes, l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, l’Université Paris 8 Saint-Denis, le ministère du Tourisme…

• John Motta, doctorant, Université Paris 8
Doctorant en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université Paris 8, sous la direction de Ghislaine Azémard. Ses travaux de recherche portent sur les thèmes de l’identité, de l’image de marque : Individu augmenté et les nouveaux usages technologiques. Il a travaillé en tant que directeur artistique, graphiste et concepteur/réalisateur des prototypes pour différents projets publics et privés en Colombie et en France. Enseignant dans le master CEN de Paris 8, il est aussi médiateur entre l’université du Cauca (Colombie) et la chaire UNESCO ITEN pour développer des échanges scientifiques, académiques et pédagogiques entre les deux institutions.

• Bianca Rutherford, doctorante, Université Grenoble Alpes
Doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication au sein du laboratoire GRESEC de l’Université Grenoble Alpes, Bianca Rutherford est diplômée en journalisme et titulaire d’un Master européen en direction des projets multimédia de l’INA. Elle travaille depuis plus de dix ans dans le secteur de la communication numérique. Particulièrement sensible à la défense des cultures indigènes en danger et en accord avec la philosophie UNESCO, elle a travaillé sur l’usage et l’appropriation des TICs par des communautés inuits. Elle a également collaboré en tant que chargée de développement pour l’ONG française, partenaire de l’UNESCO et défenseur des traditions orales en danger dans le monde, « Conversations du Monde ». Elle est membre du comité de rédaction de la revue scientifique bilingue : « Infoamérica. Iberoamerican Communication Review », revue éditée par la chaire UNESCO de communication de l’université de Malaga.

• Alexis Souchet, docteur, Université Paris 8
Doctorant CIFRE au laboratoire Paragraphe de l’université Paris 8 et à Manzalab, entreprise spécialisée dans la création de serious games et la réalité virtuelle. Après une Licence Pro en Informatique à l’université Paris 6, il travaille deux ans au sein du groupe Hachette-Livre. Durant son master CEN, il participe au projet pluridisciplinaire de recherche « devenez avatar » impliquant l’IDEFI CréaTIC, le Collège de France, Paris 8 et le Cnam. Ses recherches s’inscrivent à la frontière entre la psychologie, l’ingénierie et les SIC. Elles portent sur la fatigue visuelle, la réalité virtuelle, les serious games et la conception d’environnements virtuels pour apprendre.

• Yang Yang, docteur, Université Paris 8
Doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université Paris 8. Yang Yang est arrivée en France il y a 16 ans pour poursuivre ses études d’art. Après 3 ans à la Sorbonne, elle a évolué vers les Sciences de l’Information et de la Communication avec un master CEN puis le master Recherche. Sa thèse porte sur le lien entre le numérique et le musée chinois. Elle est aussi la coordinatrice des échanges pédagogiques et scientifiques entre la chaire et les universités chinoises et l’Académie des Sciences de Chine.

La chaire UNESCO ITEN (Innovation, Transmission, Édition Numériques) (FMSH / Université Paris 8), dirigée par la professeure Ghislaine Azémard, est dédiée à la recherche, la formation et l’expérimentation interdisciplinaires sur les nouvelles modalités de médiation, de transmission et d’édition par le numérique. Elle est spécialisée dans le domaine des médias émergents et des humanités numériques.

Ses actions s’organisent autour de plusieurs objectifs :

• Concevoir un cadre théorique interdisciplinaire pour expliquer les processus de transmission contemporains ;

• Concevoir, créer et évaluer des dispositifs innovants crossmédias dédiés à la transmission et à l’édition ;

• Etudier et proposer de nouvelles formes de médiations culturelles, scientifiques, territoriales et pédagogiques en utilisant les nouvelles technologies en Sciences de l’Information et de la Communication ;

• Mettre en place un espace expérimental dédié aux applications numériques (notamment aux vitrines intelligentes, tables tactiles et objets communicants).

L’équipe de recherche s’attache à comprendre les phénomènes communicationnels, psychologiques, socio-cognitifs engendrés par l’usage massif des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication dans les nouveaux modes d’apprentissage, elle en évalue l’effectif impact par des protocoles expérimentaux et propose la mise en œuvre de dispositifs pédagogiques et éditoriaux innovants.

La chaire de recherche et d’expérimentation a aussi pour objectif de rapprocher des partenaires académiques et entrepreneuriaux autour de la question des mutations contemporaines de la transmission liées aux effets de l’innovation numérique et de la mutation des métiers.