Pour assurer la réalisation d’un monde pacifique, de nombreux observateurs estiment qu’il est souhaitable d’adopter et de promouvoir une communication transculturelle et interculturelle orientée vers la paix. Cette approche doit être reflétée par les médias qui doivent permettre de perpétuer la sensibilité aux conflits et la résolution de ces mêmes conflits.

Ces questions, et bien d’autres encore, ont été abordées à la sixième rencontre annuelle du Réseau international des chaires UNESCO en communication (ORBICOM) sous le thème de Journalisme pour la paix et résolution de conflit dans les médias.

Les objectifs de la rencontre annuelle étaient les suivants: 1) Identifier et analyser les conflits culturels et communicationnels à l’échelle de la planète, tels qu’ils sont reflétés dans les différents médias ; 2) Comprendre l’histoire, les contextes et les raisons qui sous-tendent ces conflits et 3) Élaborer des solutions de communication transculturelle et interculturelle pour résoudre les conflits à l’échelle locale, nationale et internationale.

À l’initiative de la Faculté des Sciences de la Communication de l’Universitas Pancasila, à Jakarta en Indonésie, la sixième rencontre annuelle des membres du Réseau ORBICOM a réuni 69 conférenciers venant de 29 pays et regroupé plus de 200 participants.

Les actes du colloque « Humanisme numérique : valeurs et modèles pour demain ? », codirigé par Ghislaine Azémard et Yves Théorêt, se présente en trois tomes :

  • Tome 1 : Origines, identités et liberté d’expression.
  • Tome 2 : éducation, appropriation et nouvelles frontières.
  • Tome 3 : Prospective, mutations sociétales, économiques et juridiques.

L’humanisme numérique est un thème complexe, au cœur des préoccupations de chacun mais que les spécialistes en sciences de l’information et de la communication ne traitent pas habituellement aussi frontalement. Que cette thématique soit placée sous l’égide de l’UNESCO, institution conçue pour penser mondial, nous a permis d’aborder les modèles de développement économiques et sociaux sans les tropismes habituels et les références trop courtes au transhumanisme googlien. Parce que les approches, que les chercheurs d’Amérique latine, de Chine, d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Afrique, apportent sur cette thématique sont diverses et parce que les échanges qu’ils suscitent obligent à dialectiser les positions respectives, elles recouvrent des « allant de soi » spécifiques aux différentes cultures. Elles obligent aussi à pratiquer le langage de l’interculturalité.

De nombreux spécialistes des médias, économistes, technologues, philosophes, juristes, artistes ont été mobilisés pour intervenir sur cette thématique. Ils couvrent un large champ : du pré-humanisme au « post-humaniste antispéciste », des nouvelles libertés d’expression aux conditions d’appropriation du numérique pour tous, de la présentation de scenarii prospectifs aux questions de l’individu augmenté ou simplifié, de la plateformisation de l’économie libérale et numérique aux nouvelles normativités juridiques mises en œuvre aujourd’hui.

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Les autres ouvrages de la collection « Ecritures du Monde »
sont disponibles à l’achat sur le Comptoir des presses
d’universités ainsi que sur Amazon. 
Si vous souhaitez les commander, cliquez ici.



Découvrez les entretiens en vidéo du colloque,
remasterisés sur la chaîne Youtube dédiée
« Humanisme Numérique » :  cliquez ici

Notez qu’il est possible d’activer les sous-titres en français
sur les vidéos anglophones.

Les médias, les technologies d’information et de communication, les données ouvertes (Open Data) et les utilisations qui en découlent, contribuent à l’exercice de la citoyenneté. Les données ouvertes s’inscrivent dans un continuum dont l’idée principale peut se résumer ainsi : plus un citoyen est informé, plus il est en mesure de contribuer à l’organisation de la cité.

Ces questions, parmi d’autres, ont été abordées lors de la rencontre annuelle des membres du réseau international des chaires UNESCO en communication (ORBICOM) au Mexique, les 28 et 29 octobre 2015, à l’université Iberoamericana, de Mexico. Ce manuscrit regroupe les différentes communications présentées sur le thème des Données ouvertes.

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Les médias sociaux peuvent rapprocher les gouvernés des gouvernants, mettre en valeur les bons coups d’une entreprise, comme les moins bons. Les médias sociaux peuvent susciter l’enthousiasme comme, au contraire, le retour des vieux préjugés. Ils peuvent conduire à des gestes de solidarité comme à l’exclusion et aux pires débordements. Quelles transformations les médias sociaux génèrent-ils vraiment ? Quels en sont les impacts sur les individus, les systèmes politiques, les relations amoureuses, les organisations, etc. ? Autant de sujets explorés lors de la rencontre annuelle des membres du Réseau international des chaires UNESCO en communication (ORBICOM), les 6 et 7 novembre 2014 à Bordeaux, en France.

Le questionnement porté par les membres du réseau ORBICOM, de l’analyse des phénomènes sociaux, de leur portée virale et politique à l’investigation détaillée réalisée sur le profilage des individus, représente une somme de connaissances et de point de vue extrêmement utile au grand public comme aux étudiants. L’approche multipolaire de ces enjeux sociétaux et civilisationnels a conduit le programme Idéfi CréaTIC à construire sur ces thématiques des ateliers laboratoires pour poursuivre avec le grand public, les spécialistes et les étudiants une réflexion internationale sur l’humanisme numérique.

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