1. Modélisation, normes et standards

Les normes et standards peuvent être considérés comme un champ académique actuellement en jachère. C’est pourtant un socle indispensable pour toute édition, traitement et médiation numériques. Les normes et standards conditionnent l’interconnexion de l’univers technique. En tant qu’outil d’interprétation et modélisation, ils véhiculent des valeurs et représentent un enjeu important pour la gouvernance numérique globalisée.

2. Éditorialisation et e-médiation

L’univers techno-numérique actuel se caractérise par sa convergence et l’universalité normative inter-opérable de ses modèles (en fait ses frameworks, cadres d’édition et de médiation). Chaque thématique (culture, territoire, pédagogie, sciences, livre augmenté) correspond à des habitus et présentent des degrés d’implication techno-numérique divers chez les professionnels et les usagers. Au sein de la chaire UNESCO ITEN, enseignants-chercheurs, étudiants, partenaires publics et privés, professionnels mutualisent leurs expériences en confrontant leurs corpus et leurs concepts pour la conception et la création de prototypes innovants.

3. Interfaces & objets intelligents

En 1982 dans Faces, surfaces, interfaces,François Dagognet s’inquiétait de ce que « l’administration des choses » ne prenne l’avantage sur « le gouvernement des hommes ». Allions-nous alors abandonner la ré-flexion sur ce qui permet de saisir le réel, le manipuler et le transformer ? Trois décennies plus tard, le chantier théorique sur les interfaces et les objets intelligents est bien de cet ordre. Nous sommes confrontés aux enjeux techno-numériques, ergonomiques, au design de l’accès, à nos désirs légitimes de laisser certains modèles statistiques devancer nos choix ou décisions complexes. Nous devons explorer sans rien lâcher d’un in-dispensable humanisme.

4. Humanisme numérique

Les humanités numériques font référence à l’étude, sous-tendue par la numérisation de la recherche en SHS, Art, Lettres. L’humanisme numérique en est la facette éthique.